jeudi 25 novembre 2010

Smith Westerns, Wavves, Jack of Heart, Ty Segall: le Point Ephémère joue la carte du garage

Ty, le 18/11 au Point Éphémère

« Where’s your mama ? » Le mec a la trentaine aigrie et ça peut se comprendre. Le crâne dégarni, il assiste à un concert donné par des chevelus de moins de 20 ans. Nous sommes le lundi 22 novembre, au Point Éphémère. « Hey kiddo, do you know how to play guitar? » Ok, là ça devient lourd. Le trentenaire éructe, plein d’une jalousie impuissante face aux Smith Westerns, quatre mecs de Chicago aux visages angéliquement enfantins qui domptent leurs instruments d’une main de maître. Tandis que le chanteur Cullen Omori passe nonchalamment la main dans ses cheveux tout en chantant « be my girl » - provoquant un certain émoi chez les filles présentes dans la salle - le guitariste exécute des solos de guitare avec une éblouissante dextérité. Le public hoche la tête en rythme, bercé par des morceaux garage aux surprenants accents pop-mélodiques.
Le trentenaire morose retrouve un peu de pêche grâce aux Wavves, seconde partie de soirée. Au concert lisse et sans aspérités des Smith Westerns succède de la pop noise Californienne à l’énergie punk ; et les hochements de tête du public sont bien vite remplacés par pogo, slams et tentatives avortées de grimper sur scène. Le tout contraste un peu trop fortement avec la silhouette massive du videur, posté sur les escaliers, à droite de la scène. Non seulement il bouche la vue à un paquet de monde, mais en plus il en fait trop. D’où l’impression désagréable de participer à une surboom adolescente. Dommage… parce qu’à part ça le concert est plutôt réussi.

Mais ni l’un ni l’autre de ces deux groupes n’égale le concert donné par Ty Segall le jeudi 18 novembre dans le cadre d’une soirée organisée par le label parisien Born Bad, dans la même salle. Ty Segall et ses comparses succédaient aux Jack of Heart, quatre mecs de Perpignan vêtus de collants et de longs t-shirts blancs. Rock-garage énergique et calé, qui n’a pourtant pas fait l’unanimité. Le chanteur s’est donc surement senti obligé d’escalader la structure métallique de la scène pour pimenter un peu sa prestation. Moment ridicule s’il en est. Revenons à Ty Segall, véritables maîtres de la soirée, qui ont déchaîné le public du Point Ephémère comme jamais. Perles de sueur dégoulinants sur le front, l’auditoire enchaînait slams, danses effrénées, reprenait en cœur les paroles du groupe, sifflait, hurlait, réclamait un rappel, un deuxième rappel. Effervescence assez rare pour être relevée. Ty occupait toute la scène, ses musiciens relégués sur le côté gauche. Egocentrisme affiché qu’on lui pardonnera facilement vu la qualité de leur prestation. Ses boucles d’un blond Californien s’agitant dans tous les sens, comme portées par l’énergie musicale du groupe, restera surement l’image hypnotique de la soirée.
Après cette série de concerts au Point Ephémère, je crois qu’il est plus que temps de s’intéresser au mouvement garage qui explose actuellement aux USA mais aussi en France, et de se bouger dans cette salle, qui est quasiment la seule de la capitale à programmer ces groupes complètement affolants.   

RollK!

N.B: Très bon reportage sur le garage US sur VBS.TV, cliquez ici.

"Girlfriend" de Ty Segall en live à Sonic Boom Records (Toronto) le 28/08/2010


Live de Smith Westerns au Point Éphémère le 22/11/2010



"King Of The Beach" de Wavves, live au Point Éphémère le 22/11

samedi 13 novembre 2010

WOL 8 - Winter

 
Clique sur l'image ou là

Winter Wol Volume 8
Merci d’acheter LP, EP, CD, cassettes, mp3 de ces artistes et d’aller les voir jouer.


x Greatest Hits - Uptown Girl

Comment décrire ces 2 joyeux drilles? Tyler Thacker et Zak Mering font une sorte de pop machine cassée et terriblement addictive. Ils sont de Brooklyn et on retrouve aussi Zak via son très bon projet Raw Thrills. On a pu les découvrir entre autre sur les très bonnes sorties du micro label Beko. Info à vérifier mais leur 1er 7’’ « Danse Pop » est sorti sur le label Olde English Spelling Bee. C’est frais, c’est bancal, ça bounce et ça emmène tout sur son passage: leur propre description est d’ailleurs très bien trouvée "some 90's driven nostalgia for euro-crap".


x Blank Dogs - Northern Islands

Inutile de présenter encore et encore Blank Dogs aka Mike Sniper tant son implication dans la scène musicale actuelle est importante. On l’a vu lors d’un très bon concert il y a quelques semaines au Point FMR, et il a sorti son 3e LP Land and Fixed le mois dernier sur son label (incontournable) Captured Tracks. Sa discographie pléthorique est à étudier absolument, tout comme la plupart des sorties de son label d’ailleurs…



x Pow Wows - Seeing Black

Vous serez prévenus, tant qu’on sera les seuls ici à parler de nos amis canadiens Pow Wows, ils auront leur bonne place sur nos sélections musicales. Encore une bombe garage, rien à dire de plus. Pour info, ils sont actuellement en train d’enregistrer de nouvelles chansons et vont bientôt sortir un split avec The Cynics sur le label Get Hip


x Smith Westerns – Weekend

Les kids de Chicago sont de retour avec cette petite tuerie… Les amateurs de lo-fi vont surement regretter leur son crado mais on ne va quand même pas leur reprocher de vouloir mettre en valeur leur talent mélodique ! Leur très attendu LP Dye It Blonde sort le 18 janvier 2011 chez Fat Possum et a été produit par Chris Coady (Beach House entre autre).
A ne pas rater : leur concert au Point FMR le 22/11 avec Wavves…


x JEFF the Brotherhood - Mellow Out

Une affaire de famille, les 2 frères Jake et Jamin Orrall viennent de Nashville, Tennessee et font de la musique depuis quelque temps déjà. Je les ai connus pour ma part via leur split avec Ty Segall et ils ont sorti plein de trucs avant. Leur nouveau 7’’ « mellow out/heavy days - 7"” est sorti chez Suicide Squeeze. 



x Eat Skull - Don't Leave Me On The Speaker

Les mangeurs de crane sont aussi californiens et ils viendront nous délecter de leur garage malin le 20 novembre prochain à l’International. En plus, c’est gratuit. 


x Myelin Sheaths - Everything is Contagious 

Encore des canadiens, déjà repérés sur une précédente sélection. Ce titre est issu de leur récent 1er LP Get On Your Nerves LP disponible chez Southpaw Records. 



x The Fresh & Onlys - Who Needs A Man 

Ok, ils sont un peu chouchoutés par ici mais après tout ils le méritent non ?
Tim Cohen, Shayde Sartin, Wymond Miles et Kyle Gibson ont récemment sorti leur énième disque “Play It Strange” (In The Red), encore très bon en explorant de nouvelles atmosphères très surf / far west… 



x Times New Viking - No Room to Live 

Un nouveau titre pour nos amis de Columbus, disponible sur le 7’’ qu’ils vendent à leur concert, on appréciera encore leur talent à l’écoute de cette très jolie chanson.


x Harlem - LSD Saves 

Cette chanson a le mérite de soulever un bel argument “LSD saves all the human race”. Sans aucun doute et encore moins à l’écoute de cette nouvelle chanson.



x Shimmering Stars - I'm Gonna Try 

Décidément c’est l’invasion canadienne… Rory McClure vient de Vancouver et a décidé de revisiter la pop garage 60’s, plutôt très bien d’ailleurs.
Premier 7’’ 15 novembre 2010 chez Almost Musique. 



x The Growlers - Sea Lion Goth Blues 

Voici des gentils hippies californien (Long Beach s’il vous plait) livrant une succulente surf music. Leur nouvel album Hot Tropics sort chez Everloving Records



x Women - Service Animal 

Au jour d’aujourd’hui, Women a plus ou moins splitté. Il y a quelques semaines, les talentueux garçons ont décidé de se mettre sur la gueule au beau milieu d’un concert. 1ère nouvelle: tournée pour l’instant annulée et on n'aura donc pas le plaisir de les voir au point FMR. 2e nouvelle: on assiste peut être à la disparition de l’un des groupes mort né les plus brillants de ces dernières années. Leur 2nd LP, Public Strain est sorti le mois dernier sur l’excellent label Jagjaguwar, et il est certainement l’une des plus belles perles musicales de l’année 2010. Service Animal est issue du vinyle édition limitée sorti à l’occasion de leur LP. 



x Royal Baths - Sinister Sunrise 

Un nouvel extrait du récent LP des excellent Royal Baths. Pour de plus amples informations sur ces californiens, prière de se reporter à la belle interview qu’ils nous ont donné. Dans l’attente de leurs prochains projets, nos respecteuses salutations. Leur premier LP « Litanies » est sorti chez Woodsist et est indispensable. 



x Crystal Stilts - Shake the shackles 

Nouveau 7’’ pour les new yorkais chez Slumberland Records qui confirme leur place et leur importance dans l’histoire de la scène rock musicale actuelle. Et ils se font bien trop rares dans nos contrées. We’re shaking the shackles…


x Maria False - Letters in the sky 

Une envolée shoegaze dans laquelle se fondent les Maria False avec une facilité déconcertante, entre efficacité mélodique et rythmique irrésistible… Beau flirt Maria.



x TUNGS – Sleeping 

Les Tungs de San Francisco sont une magnifique découverte, et leur LP est disponible sur leur bandcamp. On en reparlera bientôt, c’est certain… 



x Weekend - Age Class 

On reste sur San Francisco pour les Weekend. La fine fleur du noise/shoegaze actuel. C’est brut, instinctif et racé, en un mot, incontournable. 1er double LP “Sports” le 9 novembre chez Slumberland. Et ils avaient déjà sorti des choses chez Mexican Summer et Transparent, ce qui est toujours louable.



x No Joy - Ghost Blonde 

Le prochain album de No Joy, Ghost Blonde (avec la participation de Sun Rose Wagner) sort le 16 novembre chez Mexican Summer. Il est excellent et étonnant, probablement l’une des plus belles révélations de cette fin d’année. Ils sont de Montréal. 



x Ice Cream Shout - Tattooed Tears 

 Ice Cream Shout est japonais, et cette chanson est magnifique. En passant merci (encore) au (feu) blog Delicious Scopitone pour ce genre de découverte… 



x Dominant Legs - Clawing Out at the Walls 

Dominant Legs, c’est Ryan Lynch & Hannah Hunt. On a aussi pu apercevoir Ryan en tant que guitariste de Girls sur les dernier concerts de ces derniers. Que dire? bravo et on attend la suite. 



x Reading Rainbow - Always on My Mind 

En attendant la sortie de leur LP PRISM EYES chez HoZac Records le 23 novembre , les Reading Rainbow nous mettent l’eau à la bouche avec cette nouvelle chanson. 


x Veronica Falls –Right Side Of My Brain

Pour bien finir, une belle surprise avec la nouvelle composition des Veronica Falls. Ils n’ont pas sorti beaucoup de chansons mais celle-ci est encore incontournable…

Enjoy



FGC

jeudi 11 novembre 2010

Poétiquement porteur - Summer Camp


Comme on s’est toujours essayé à classer les groupes de musique par genres, courants, modes, on pourrait aussi bien répertorier et catégoriser tous leurs noms. Ainsi, dans le paysage musical actuel on trouve le groupe des répétitifs (Dum Dum Girls, Django Django, Magic Magic), celui des fans des poneys (Pony Pony Run Run- également maître du groupe des répétitifs, The Ponys), celui des idolâtres du terme « girl » (Dum Dum Girls, Girls, Vivian Girls). Il y a aussi ceux qui aiment bien « crystal » (Crystal Stilts, Crystal Antlers), ceux dont le nom est à lui seul tout un programme (A Fight For Love, Kill For Total Peace), sans oublier les noms qui exigent de nous un solide décryptage et/ou une bonne culture générale (Beat Mark, Woven Bones). Et parmi cet enchevêtrement de catégories- dont la liste est loin d’être exhaustive- on trouve le groupe des noms à portée poétique. Une catégorie entièrement soumise à notre subjectivité.  Et dans laquelle je classerais Wavves, Tame Impala, Crocodiles, Beach House, ou encore Summer Camp. 


Comme le nom de Lolita réussissait à lui seul à invoquer une panoplie de fantasmes chez Humbert Humbert, « Summer Camp » me donne à voir des cabanes en bois, de grands lacs, des batailles de polochon, des shorts en jean, et un copain de vacances. Une série de clichés avec lesquels joue le groupe Londonien, dont les clips de Ghost Train et Round the Moon sont traversés par l’image du premier amour adolescent. 

 Summer Camp c’est avant tout un savant mélange d’esthétique vintage- Cf. : leur collection de photos sur le blog summercampband.blogspot.com – et de fraicheur adolescente. « Les photos semblent commenter et complémenter notre musique. D’une certaine façon, elles fournissent un univers à nos chansons » explique Jeremy Warmsley, qui a fondé le groupe avec Elizabeth Sankey.  « Nous n’avons pensé à former un groupe qu’il y a un an alors que nous avions un week-end de libre et que nous avions décidé de faire une reprise de « Only Have Eyes For You » (chanson popularisée par les Flamingos, ndlr.) Ça a bien marché donc on a décidé de commencer à écrire des chansons ensemble et voilà où nous en sommes ! » Et Les Summer Camp en sont à deux superbes clips, à un Young EP sorti chez Moshi Moshi Records, et à un concert parisien au Point FMR début octobre. Un concert où la touchante simplicité de leur prestation, et la très jolie voix de la chanteuse ont contrebalancé des morceaux beaucoup plus fades que sur leur EP, et de sérieux problèmes techniques.

Reste à savoir si notre attachement pour Summer Camp sera aussi fugace qu’un amour d’été. 

RollK!












http://www.myspace.com/summercampmusic

Pour se procurer le Young EP de Summer Camp


lundi 1 novembre 2010

Royal Baths - Interview

A l’occasion de la récente sortie de leur premier LP “Litanies” chez Woodsist, nous ne pouvions rater l’occasion de présenter les épatants Eden Birch, Jeremy Cox et Jigmae Baer de Royal Baths, découverts il y a quelques mois déjà (et présents sur la selection Wol7).



 "I answered the questions without the others, it's hard to get all of us together for interviews.. im sorry if you expected lengthier answers, I did my best" - Jigmae Baer




x Tu nous présentes un peu Royal Baths ?


Eden, notre batteuse, n’est pas encore sur les enregistrements, mais elle est incroyablement douée, elle est surement celle d'entre nous tous qui a la plus forte présence sur scène… Elle adore jouer défoncée donc si nous passons dans votre ville donnez lui un joint ou autre chose s’il vous plaît.
Jeremy est le guitariste le plus méchamment bon des environs, vous le constaterez vraiment quand vous assisterez à un de nos concerts. C’est le meilleur guitariste que j’ai vu et c’est un honneur de jouer avec lui.
Et moi je chante comme un pied et joue mal de la guitare…





x Comment tout ça a commencé?

Le groupe a commencé comme une collaboration entre Jeremy Cox et moi dans mon appartement sur Haight Street. On voulait explorer des sons et idées qu’on avait envie d’entendre mais qui selon nous manquaient à la scène musicale.


x Est-ce que vous avez changé le nom de votre groupe à cause de l’autre artiste qui s’appelle Baths? (ndlr : au départ Royal Baths s’appelaient Baths)

« Laptop Baths » nous a écrit il y a quelques temps pour nous demander si c’était ok pour nous qu’il prenne notre nom. Il voulait que nous soyons au courant de son emprunt vu que nous étions tous deux à l’affiche du festival SXSW en mars dernier. On a bien entendu dit non, on avait déjà sorti un 7’’. Il n’a jamais répondu.
Quelques mois plus tard ses chansons ont été repérées par Anticon et les nôtres par Woodsist. Les deux labels passent par Revolver pour la distribution. Mais « Laptop Baths » a fini son album dans des délais beaucoup plus courts que les nôtres. Revolver nous ont alors expliqué qu’ils ne voulaient pas sortir deux « Baths » et nous avons donc du changer notre nom.
J’ai parlé à Laptop Baths en personne lorsqu’il était à San Francisco, parce que je n’aime pas me disputer par e-mails, il m’a répété de voir ça avec son manager…
Le nom signifie plusieurs choses pour nous. Il est ce que ton imagination choisit qu’il soit.


x Quand on vous écoute, on peut penser rapidement et "simplement" au Velvet Underground. Au niveau de l’atmosphère, du son…

Je pense que les gens veulent classer et compartimenter la musique actuelle trop rapidement… Nous avons plein d’influences qui varient selon les chansons… Je comprends que ce soit plus facile de d’utiliser des références pour avoir une vue d’ensemble de la musique. Je fais la même chose, mais bon… crois moi il y a énormement de groupes qui ont contribué à l’élaboration de notre son. D’un autre côté, j’adore le Velvet…

x Pourquoi ce choix de 2 niveaux de voix sur vos chansons ? D’ailleurs, qui chante ?

C’est Jeremy et moi, deux mecs, qui chantons. Quand on avait l’habitude de répéter, si quelqu’un se tenait derrière la porte et que nous sortions fumer, la personne nous disait qu’elle aimait vraiment la voix de la fille qui chantait… mais c’était Jeremy… Cette question m’a valu d’écrire de véritables essais et je ne sais pas si je peux faire ça maintenant…


x Qui sont les “Bath Always” sur votre page myspace?

Ce sont des amis qui ont joué dans le groupe à un moment ou un autre, que ça ait été pour un ou plusieurs concerts, pour remplacer l’un d’entre nous qui n’était pas là ou trop pris par les cours…


x Vous êtes proches d’autres groupes de San Francisco...

J’ai joué avec Thee Oh Sees pendant un an, j’étais dans la première formation de Ty Segall, j’étais aussi dans un groupe appelé “The Perverts” avec Ty et Charlie (qui joue dans les Moonhearts et Culture Kids) avec lequel on a sorti un 7’’. The Fresh and Onlys ont montré notre cassette « WZRDMNTN » à Woodsist qui l’a bien aimé et nous a écrit… San Francisco est une petite ville… les rencontres, les amis…


x Qui est Nikki et pourquoi elle ne tombe pas amoureuse?

C’est une blague privée que je ne peux pas révéler… désolé…


x Question Baths (désolé) vous chantez quoi sous la douche ?

"Evil" de Howlin Wolf. 



x Qu’avez-vous sorti /prévu de sortir prochainement et comment on peut se les procurer en France?

On a notre premier 7’’ chez Rad Key qui est épuisé, notre cassette WZRDMNTN pareil.
Notre LP/CD sorti chez Woodsist est disponible et distribué par Revolver… Je ne sais pas trop comment l’obtenir en France…
Autrement, nous allons sortir un 7’’ chez Hozac et un 7’’ chez WZRDMNTN et on est prêts à enregistrer un nouvel LP mais on ne sait pas trop avec qui ça se fera...

A part ça, on a vraiment envie de passer du temps en France et avec de la chance on aura des dates programmées chez vous bientôt.
FGC.


Royal Baths - Interview (eng)


Eden Birch, Jeremy Cox and Jigmae Baer, the three talented members of Royal Baths, have just released their first LP “Litanies” on Woodsist. It was the occasion to present their band which has been discovered a few months ago and which song Nikki Don’t is available our Wol7 selection



 I answered the questions without the others, it's hard to get all of us together for interviews.. im sorry if you expected lengthier answers, I did my best - Jigmae Baer



x Royal Baths? ?


Eden our drummer isn't on our recordings yet, but she is incredibly good, she might have the strongest stage presence of the three of us... She likes to play stoned so if were touring through your city please give her a joint or something.
Jeremy is the meanest guitar player around and you can only really understand that from our live shows, he's the best I've ever seen and it’s an honor to play with him.
my role is.. I sing like a creep and play guitar badly.





x How did that start?

The band began as a collaboration between Jeremy Cox and myself in my apartment on haight street in order to explore sounds and thoughts we wanted to hear but felt lacking in the music community.


x Was the “name change” because of the other artist named Baths? What’s the meaning difference between these 2 names now?

« The Laptop Baths » wrote us some time ago asking whether it was ok if he took our name, only thinking to make us aware of his theft after he saw we were both heading to SXSW last march… We said no of course, we had already released a 7", he never replied. Months later his record was picked up by Anticon and ours by Woodsist and both labels go through Revolver for distribution and as luck would have it the “laptop Baths” got their record in very shortly before ours. Revolver said they wouldn't release two Baths and we had to change our name. I went to speak with the laptop Baths” in person when he was in San Francisco because arguing over e-mail isn't something I like to do and he repeatedly told me to talk to his manager… The name means different things to us, its whatever imagery your imagination chooses...


x The very simple influence we can tell about your music, is the Velvet Underground, like for the atmosphere, drums stuff, vocals, guitar… could you tell something about it?

With new music I think that people want to classify and compartmentalize too quickly… We have many influences that change from song to song... I understand that it’s easier to make a quick reference for someone to understand the overview of the music, I do the same thing, but.. well, believe me, there are a lot of bands that have guided our sound. On the other hand, I love the Velvets...

x Who is singing, like it’s kind of 2 levels of voices… why this choice? And what are your other influences, and approach in your music? Please explain why…?

Jeremy and I sing, two men... We used to practice and someone would be outside our door when we went for a smoke and they'd usually say they really liked the girl singing, but that’s Jeremy… I’m sorry, this question is asking me to write full essays and I don’t know if I can do that right now…


x On the myspace page we can see “Bath Always” peoples, who are they?

Those are friends who have played in the band at one time or other, whether it was a few shows or just one, filling in for one of us who was out of town or weighed down by school...


x You’re close to other San Francisco bands...

I played in Thee Oh Sees for a year, I was in the first incarnation of Ty Segall, I was also in a band called “The Perverts” with Ty and Charlie (who plays in the Moonhearts and Culture Kids) we put out a 7".. The Fresh and Onlys showed our « WZRDMNTN » tape to Woodsist who liked it and wrote us… San Francisco is a small city... friends...




x Who is Nikki and why she doesn’t fall in love?

This is an inside joke I can’t reveal, sorry...


x Baths question: what’s the current song Royal Baths is singing in the bathroom? (sorry)

"evil" by Howlin Wolf.


x What’s planned for your releases, and how can French people get these stuffs?

We have our first 7" on Rad Key, that’s sold out. A cassette tape on WZRDMNTN , that’s sold out. Our LP/CD on Woodsist that’s available distributed through Revolver... I’m not sure how to get it in France… as for whats planned, we are going to release a 7" on Hozac and a 7" on WZRDMNTN and we are ready to record another full-length but don’t know where that one will end up…


We really want to spend some time in France, hopefully we'll get to play some shows over there soon.


FGC.


samedi 9 octobre 2010

Beat Mark – The Mark inside - Interview



"Hustlers of the world, there is one Mark you cannot beat: the Mark inside" 
William Seward Burroughs

ENGLISH VERSION HERE




Le jeudi 2 septembre 2010, la mairie du 11e s’offrait un ravalement de façade en accueillant dans ses murs une soirée alléchante organisée par la bande qui se cache derrière le très bon magazine gratuit « Entrisme ». Au programme : Bonjour Afrique ! Turzi, et surtout Beat Mark, un de nos coups de cœur 2010 (Cf Wol 6). Leur LP Howls of Joy, petite merveille pop-rock aux accents garage, nous donne des fourmis dans les jambes depuis quelques mois déjà. Et leurs morceaux entêtants nous ont obsédé tout l’été, du bitume parisien aux plages costarmoricaines, au sortir de la douche jusqu’à tard dans la nuit. Ne restait plus qu’à tenter de percer le mystère de ce groupe aux allures de magicien, capable en deux-trois mélodies bien tournées de s’insinuer au cœur de notre quotidien.
Après un concert où une guitare très garage est venue contrebalancer des morceaux pop à dominante chorale nous retrouvons le guitariste Gaétan, le chanteur Julien, la chanteuse bis et claviériste Karin, le bassiste Sylvain et la batteuse Chloé autour d’une table en formica, dans les locaux de la mairie, pour boire une bière et, accessoirement, leur poser quelques questions.




Julien: « Beat Mark » ça veut dire marque de coup, littéralement, mais « mark » ça veut aussi dire « paumé ». C’est un terme qui est souvent employé par les écrivains de la beat generation. Et « beat » renvoie forcément à ce mouvement et au rythme et à la musique. Après il n’y a pas forcément de justification, c’est toujours un calvaire pour trouver un nom de groupe. On s’est dit que ça sonnait assez bien, concis, et voilà.

x La rencontre ? Histoire d’amitié, d’amour…?

Gaétan : A la base on voulait faire un projet garage avec Julien. On a donc cherché dans nos amis qui auraient été chaud de le faire. Il y a Karin qui est la petite amie de Julien, sa bonne amie (rires). Sylvain de This Is Pop. Et Chloé qui joue de la batterie (ndlr : ex-batteuse de Yussuf Jerusalem).


LE GROUPE


Julien : Donc on voulait faire un truc de garage et quand j’ai proposé à Sylvain de jouer avec nous, je lui ai dit qu’on faisait un groupe à la Swell Maps. Mais en fait ça ne ressemble pas du tout à Swell Maps. Parce qu’on ne peut pas s’empêcher de faire des refrains pop (rires). Au final ça ressemble pas trop à du garage.

x RollK FGC : Oui moi je ne trouve pas que ça ressemble à du garage…

Julien : En France, il n’y a pas vraiment de scène indie pop donc on est toujours rattaché à des trucs garage car ce sont un peu les seuls gens qui écoutent ce genre de choses. C’est difficile aussi d’être mis en avant avec ce genre de musique ici.


x Pourquoi ce besoin de s’investir dans un nouveau projet ?

Gaétan : Si on le savait on ne le ferait pas! C’est un peu comme nous demander pourquoi on fait de la musique. Il n’y a pas vraiment de raison. C’est surtout parce que beaucoup de nos influences musicales sont liées à Beat Mark. Par rapport à nos autres formations, on n’arrivait pas à toutes les « assumer » d’une certaine façon. Alors qu’on a aussi envie de les assumer.

Julien : C’est sur que les morceaux n’arriveraient pas à rentrer dans le cadre d’Adam Kesher ou This Is Pop. C’est assez éloigné et on essaye de se donner une ligne de conduite dans chaque groupe et de ne pas dériver. Je trouve ça assez désagréable les groupes qui sont «couteau suisse » genre un morceau stoner, un morceau pop, un morceau truc… On avait tous envie de faire ce genre de musique et ça ne s’intégrait tout simplement pas dans les groupes qu’on a à côté.

x Avant de commencer à jouer ensemble, vous aviez déterminé qui allait faire quoi ?

Karin : En fait, Julien et Gaétan ont commencé à faire les morceaux seuls et ensuite ils les ont enregistrés. Tout ça a un peu été fait « à la maison ». Ensuite ils ont eu l’idée de me demander de chanter des tout petits bouts de morceau et c’est comme ça qu’au fur et à mesure je me suis intégrée au groupe.

x Sylvain, la basse?
Faut savoir qu’au départ c’était un groupe qui devait sonner comme Swell Maps quand même, (rires) on m’a vendu ça comme un groupe de punk rock ! Mais la basse ça va….

x  La pop, qu’on retrouve dans vos projets, c’est une marque de fabrique, au cœur de ce que vous faites ?
Chloé : C’est la musique qu’on écoute.





MUSIQUE ET VIE


x C’est votre quotidien de faire de la musique ? Toi Julien je sais que tu étudiais la philo… ?

Julien : Eh bien j’ai fini mon master, et je l’ai eu.
Gaétan : Chloé et Sylvain bossent à coté.
Chloé : Prof en lycée, anglais.
Sylvain : Prof de garage (rires).

Chloé : Moi je fais ça pour m’amuser et faire ça avec des amis de longue date. On n’est pas logé à la même enseigne car certains d’entre nous font ça tout le temps avec leurs autres groupes. Moi j’aimerais faire ça tout le temps aussi mais bon…

Gaétan : Évidemment pour moi et Julien c’est différent car on a d’autres projets à coté, notamment Adam Kesher qui prend énormément de temps. Ça a vraiment changé notre mode de vie, car c’est hyper difficile d’avoir un boulot stable et d’avoir un groupe qui tourne beaucoup derrière. Après c’est quelque chose qu’on a choisi, c’est très cool, même avec tous les cotés précaires que ça peut avoir à certains moments. On essaie de faire en sorte que ça dure le plus longtemps possible car on aime vraiment cette façon de vivre, on n’a à répondre de rien à personne. On vit à peu près à notre propre rythme et si on enlève les inconvénients, on a une vie franchement à la cool.


Julien : Dans l’absolu et par rapport au groupe en lui-même, on aimerait tout le temps faire ça mais c’est compliqué. Et faire ça en France ça a ses avantages et ses inconvénients. C’est difficile de passer à la radio et culturellement on n’est pas un pays qui aime le rock. Alors c’est vrai qu’il y a des aides mais elles ne sont pas vraiment adaptées. Tu vas avoir des subventions plus sociales genre MJC et ensuite si tu veux faire un dossier par exemple avec les bureaux export il faut que tu sois déjà un groupe avec une structure, un label etc… Donc c’est assez compliqué.

x C’est différent de faire du rock dans les pays Anglos saxons ?

Julien : Je dirais qu’il n’y a pas de différence au niveau structure car il n’y a pas plus ou moins de choses là bas. C’est vraiment une différence culturelle. Tous les enfants apprennent les instruments de musique à l’école et puis il y a un public. Dans n’importe quel bled tu as 200 personnes pour aller voir un concert de garage, ce qui n’est pas le cas en France, sorti des grandes villes qui ont pu développer un peu cette scène. C’est hyper dur de jouer en semaine par exemple ici, et il y a plein d’autres raisons... Et puis les gens préfèrent la variété.

x Ça vous ennui d’être en France ? Vous n’êtes pas un peu déçu de ne pas être anglais par exemple (rires) ?

Julien : Non. Ça rajoute un coté tragique à l’affaire qui n’est pas pour me déplaire (rires).





LA MUSIQUE DE BEAT MARK

x Vous associez les chansons, la musique de Beat Mark, à votre vie ? A votre environnement? Par exemple « Am I losing control, that’s what I want the most…. »

Julien : Non cette chanson ne nous représente pas tellement.

Gaétan : Après cette histoire de perte de contrôle c’est un thème assez récurrent qu’on peut retrouver dans plein de bouquins. C’est même très lié à la littérature. Et par rapport à cette idée là, il y a une sorte d’impulsion qu’on voit beaucoup dans l’idée de jeunesse, avec toute la fraicheur que ça implique. L’idée de ne pas avoir peur de se faire mal, ne pas avoir peur des choses qui dégoutent un peu. Comme le fait de savoir apprécier, je ne sais pas, une bonne gueule de bois, un bon fromage qui pue (rires).





x En dehors de ces thèmes récurrents il y a bien des compositions plus personnelles ?

Julien : Ouais on a cette chanson contre l’UMP (rires)… C’est difficile d’en parler… de dire qu’il y a un lien direct entre un morceau, les paroles et ce qu’on veut dégager… C’est toujours lié à un environnement culturel, et un peu autobiographique parfois.

Gaétan : Si par exemple il y a « Saw a cold mirror » un morceau sur la déliquescence de ma relation avec une fille que j’aimais beaucoup.


x Quelle importance attachez-vous aux textes, au sens des mots ?

Julien : On a une sorte de détachement par rapport aux paroles, là on écrit pour la musique contrairement à quand tu écris sur une page blanche pour un texte qui se suffit à lui-même. Pour une chanson, on peut plus partir d’une phrase, et rechercher une certaine sonorité, comme quand tu recherches un accord…

x Et la composition ?

Gaétan : C’est très aléatoire, il y a certains moments on peut avoir plein de textes et ne pas savoir quoi en foutre et d’autres l’inverse, la musique sans les paroles. Ce n’est pas du tout calculé…

Karin : Mais la musique tout autant que les paroles, dans l’idée que ça forme quelque chose de cohérent, sont importants. Et donc il y a une attention portée à la composition et à la structure des morceaux.





x Le look, l’esthétique, vous êtes des gens bien habillés (rires)…

Karin : On ne s’est jamais dit qu’on voulait privilégier tel type de vêtement, tel type de couleur. On n’a pas d’uniforme. Après évidemment quand tu sais que tu vas monter sur une scène tu te dis que tu vas être sous l’œil de plein de gens donc tu réfléchis un peu à ce que tu vas mettre (rires), mais il n’y a aucune ligne directrice.

Gaétan : Le truc auquel on a pensé, c’est d’avoir des filles dans le groupe. On s’est dit que c’était plus vendeur. Et ça permet aux filles dans le public de s’identifier et ça je pense que c’est hyper important (rires).


Chloé : et il raconte un tissu de conneries ! (rires)







BEAT MARK BY BEAT MARK

x  La chanson de Beat Mark qui vous représente ou vous touche le plus?

Gaétan : Pour moi je pense tout de suite à « When the tree fall » car à la base c’était une comptine que je voulais faire pour ma nièce qui venait de naitre. Ah c’est chaud hein ! (rires) et voilà je ne sais même pas si elle l’a déjà écouté. Elle a un an maintenant. C’est devenu un morceau que j’aime beaucoup.

Chloé : Je n’ai pas particulièrement de morceaux, si quand Karine chante … juste (rires) et voilà et en plus je ne connais pas les titres des morceaux … j’aime bien tout.
Julien : Purple blow.
Sylvain : « Am I five ? » parce qu’elle est rapide, punk rock (rires).


Chloé : Ouais et parce que Julien a l’occasion de chanter d’une manière douce, sauf quand il oublie et qu’il braille (rires). Ça change un peu d’avec Kesher où il crie (rires). J’aime bien quand julien chante de manière plus posée, je trouve ça cool et j’aime donc beaucoup ce morceau.

Karin : J’aime bien les morceaux où il y a des échanges avec Julien. Quand par exemple il fait les couplets et moi le refrain. « Love at first sight” et “What I want The most” notamment. Ceux là je les aime bien. Un peu comme les Vaselines. D’ailleurs il y a un morceau qui est très semblable à une chanson des Vaselines, sans l’avoir fait exprès (rires). L’inconscient… Attention, c’est un plagiat involontaire !






SHOWER

x Beat Mark sous la douche ?

Gaétan : Je chante du Chet Baker super souvent, le morceaux « The more I see you, the more I want you, tada….” j’adore cette chanson. (rires)
Julien : J’aime bien chanter « Victim Boloss » de DJ Soké. « Victim Boloss ton matos est bon », c’est un rappeur du 93.
Sylvain : Moi du Booba, première période
Chloé : En fait j’ai toujours un disque qui passe quand je suis dans la salle de bain et en ce moment c’est Strange Boys dont j’ai chopé le vinyle.
Karin : Je ne chante pas sous la douche… ah si, j’ai une chanson dans la tête qui ne me quitte pas et c’en est presque agaçant, c’est « Superball » des Magic Kids ! Toujours en tête, c’est infernal…


EPILOGUE

x : On souhaite quoi à Beat Mark ?


Julien : De faire plein de concerts. 
Karin : Un megatour, on veut tourner le plus possible, cet été on avait vraiment envie de partir aux USA, enfin moi…




x: Le 1er LP "Howls of Joy":


Karin : Le LP est sorti sur Final Taxi Records, et juste avant on avait sorti la cassette sur un label d’Amérique de l’Ouest qui s’appelle Burger Records.


Chloé : C’est un label qui fait plein de cassettes, ils sont à quelques kilomètres de Los Angeles. Je les avais rencontrés lors d’une tournée avec Yussuf Jerusalem, mon ancien groupe (rires). Et ils sont hyper cool, ils ont d’ailleurs un groupe qui s’appelle Thee Makeout Party, un truc très pop.
Pour Beat Mark, c’est par l’intermédiaire d’une amie, qui a bossé pour Burger en Europe et qui leur a fait écouter les morceaux qu’ils ont vraiment aimés et qu’ils ont donc sortis.
Gaétan : Et cette même fille qu’on connaissait de Bordeaux en fait, elle avait fait passer le groupe Viva l’american death ray Music dont elle s’occupait à l’époque et qu’on trouvait hyper bien, et on avait passé 3 jours très cools… Maintenant elle s’occupe de Harlem, avec un autre pote à nous qui joue dans les Weakends, qui est un mec très cool etc…etc… (rires).



Post Scriptum :




Julien : C’est Didier, qui est là ! Nouveau label, génial !

Didier (Final Taxi Records) : Final Taxi Records, ça vient d’un morceau d’un mec qui s’appelle Wreckless Eric, et ça vraisemblablement vous ne connaissez pas… (rires) Il a fait parti de la scène punk anglaise de 77. il a fait plein de disques … C’est vraiment quelqu’un qu’on aime bien. Il avait fait un morceau qui s’appelle « Final Taxi » et logiquement son prochain album sortira chez Final Taxi Records dont le nom est un hommage, évidemment.

La prochaine sortie, il y a des chances pour que ce soit le nouvel album de Lapin Machin. Et il y a également un mec de Bordeaux qui s’appelle Arthur qui joue dans plusieurs projets dont For Naked Sons, c’est quelque chose qui m’intéresse….

Mais là le principal objectif c’est le LP de Beat Mark : qu’il soit distribué aussi bien en France qu’à l’étranger. L’idée est aussi de sortir des vinyles avec des coupons mp3 pour pouvoir télécharger la version digitale et pas trop s’occuper du CD, qui n’est pas la priorité ni l’âme de la démarche…



- LP "Howls of Joy" disponible dans tous les disquaires indés à Paris (Ground Zero, Born Bad, Pop Culture etc…), Bordeaux et autres grandes villes de France, également à Berlin.
- Cassette Beat Mark sur Burger Records

FGC.

Thanks to JL for the pics
Beat Mark artwork by Maciek Pozoga
Beat Mark on the Wol 6 Selection by Foggy Girls Club