dimanche 23 février 2014

The Garden at Komet Club, Hamburg, 19.02.2014 – Foggy Report (english)




Version française ici


Let's put it like this: I had been warned that the Shears Twins are a crazy bunch. It's just that I didn't quite expect the outcome of going to one of their gigs.

With The Garden's stage time at Komet Club being 10 pm – which is, without a support act, pretty late already for a weeknight – and someone (either club staff or their manager) being into football a bit too much, we legitimately wait upstairs for a full 45 minutes until the Champions League watchalong is over and we're let in.




As soon as the show begins, though, all disappointment is swept from my mind immediately, with a mix of amusement and awe taking over very quickly.

Identical twins Wyatt (bass) and Fletcher (drums), no older than 20, grew up in Southern California. Unlike those modeling first and then feeling the need to start a band, the Shears twins were hit with an offer by Yves Saint Laurent after having played a show at The Echoplex in January. Just the other way around. They're now the faces of YSL's Fall/Winter 2013 Menswear campaign and basically Hedi Slimane's new muses.
But does that stop them from playing to 40 people in a tiny basement club in a European city?
Not at all.

Their setlist is packed with 23 songs, but trust me, they play about 30. Is it any wonder with half the songs being 30 seconds long, though?




While Fletcher, squatting on his drum throne and making faces at everyone photographing him, gives us fast beats – a lot of them made up on the spot as well – his brother keeps shouting ordinary things like "I see an 8 foot tall man walking out of the forest", "VADA VADA!" and "I'm a woman" at us.
And sometimes, when nothing else comes to mind in between songs, intelligent outbursts like "BLAARRGGHHH rainbow."



I know the crowd enjoys it, but barely a quarter of them manages to move more than a few inches because they're both intimidated and awestruck by the craziness and laziness of these twins.

After about half of the 60-minute-set, we get the weirdest encounter with The Garden 'playing' us a quick interlude: Three or four songs consisting of Hip Hop beats from Wyatt's phone and the boys rapping. Both of them. While jumping around of the two square meters that the stage has to offer. And sometimes in the crowd.
No one can pretend they really saw that one coming.



"You don't like us, I know you don't!," cries Wyatt in between songs, and I'd love to tell him that's just our Northern reservation – we do seem aloof, but we're usually just shy.

Wyatt is convinced that we do like him when a few brave fans call for an encore after the set, and we get another three or five or maybe seven songs … who even knows with those lengths?

Let me get this straight: The Garden twins are more than just two pretty faces (undoubtedly), they're great entertainers as well, and even if you don't like to listen on their dirty lo-fi garage punk on record (which you should), you better go see them live the next time you get the chance to.
And don't be scared to yell along: most of the songs don't consist of more than one sentence.
Learning by doing.


Sonja P
All pictures © Sonja P



- The Garden - "The Life And Times Of A Paperclip" (LP on Burger Records)

- All discography here

- The Garden at Komet Club, Hambourg (DE), 19.02.2014 presented by WildWax Shows 








samedi 22 février 2014

The Garden au Komet Club, Hamburg, 19.02.2014 – Foggy Report




English version here 


Disons le franchement, on m’avait prévenu que les jumeaux Shears (Ndlr : Cisailles en français…) étaient dingues, c’est juste que je ne m’attendais pas à ça en assistant à leur concert.

C’est à 22 heures que The Garden doit théoriquement jouer ce mercredi soir au Komet Club, horaire plutôt tardif sachant qu’il n’y a pas de première partie. Mais au vu de la passion de certains (employés du bar ou manager) pour le football, nous devons logiquement attendre encore 45 minutes jusqu’au coup de sifflet final du match de Ligue des Champions avant de pouvoir assister au concert…




Dès que le show commence, la frustration est immédiatement balayée de mon esprit et je suis rapidement envahie par un mélange d’amusement et d’émerveillement.

Les jumeaux Wyatt (basse) et Fletcher (batterie), pas plus de la vingtaine, ont grandit dans le sud de la Californie et, à l’inverse de certains qui ont débuté par la mode pour ensuite ressentir le besoin de se lancer dans la musique, les frères Shears ont reçu, à leur plus grand étonnement, une offre d’Yves Saint Laurent après l’un de leurs concerts à l’Echoplex (LA) en janvier 2013. Ils sont ensuite devenus les visages de la campagne Homme Automne / Hiver 2013 et les nouvelles égéries de Hedi Slimane.
Est-ce que ça les empêche de jouer devant 40 personnes dans une cave crasseuse d’une ville européenne ?
Pas du tout.


Leur setlist comporte 23 chansons, mais croyez moi ils en ont bien joué une trentaine. Est-ce étonnant si la moitié de celles-ci sont expédiées en 30 secondes chrono ?




Tandis que Fletcher trône derrière sa batterie en grimaçant à qui voudra, et nous balance insolemment ses rythmes frénétiques, son frangin prend un malin plaisir à nous hurler des choses ordinaires comme "I see an 8 foot tall man walking out of the forest" (Je vois un mec de 3 mètres de haut sortir de la forêt), "VADA VADA!" ou encore "I'm a woman" (Je suis une femme).
Et, quand rien d’autre ne lui vient à l’esprit entre les chansons, c’est un mugissement primal qui sort de sa bouche… "BLAARRGGHHH rainbow"…



Je sais que le public adore mais à peine plus d’un quart d’entre eux n’ose remuer, à la fois intimidé et émerveillé par la folie pleine de nonchalance des jumeaux.

Arrivé à la moitié de leur set, qui durera une petite heure, The Garden nous propose un court et surprenant interlude : 3 ou 4 chansons, constituées de beat Hip Hop sortant du téléphone portable de Wyatt sur lesquels les 2 rappent, tout en sautant sur et autour les 2m2 qui constituent la scène tout en se faufilant parmi la foule. On peut dire que personne ne s’y attendait.



"Vous ne nous aimez pas, je le sais ! " pleure Wyatt entre les chansons, et j’aurais aimé pouvoir lui répondre que c’est seulement notre « naturelle » réserve du nord qui lui donne cette impression – oui nous avons l’air distant mais c’est seulement de la timidité.

Wyatt finira convaincu du contraire quand quelques braves fans demandent expressément un rappel, et nous aurons droit à 3, 5, peut être 7 chansons… comment en être sûr vu leur durée?

Soyons clairs, les jumeaux de The Garden sont plus que 2 gueules d’anges (sans aucun doute), ils sont également de très bons artistes et entertainers.
Même si vous n’accrochez pas trop à leur garage punk lofi et crado, vous n’aurez aucune excuse à ne pas aller les voir la prochaine fois que l’occasion se présente.
Et si c’est le cas, n’ayez pas peur de hurler avec eux, la plupart de leurs paroles ne font pas plus d’une phrase.
Apprendre en pratiquant.


Sonja P
All pictures © Sonja P



- The Garden - "The Life And Times Of A Paperclip" (Burger Records)

- Discographie par ici

- The Garden au Komet Club, Hambourg (DE), 19.02.2014 présenté par WildWax Shows