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mercredi 25 juin 2014

Sapin - Foggyview (english)




Version française ici.


Sapin is the band from Brittany (France) that takes you on a trip to Road 66 with their nervy garage music, spiced up with some country rock energy escaped from the 60's, and some tunes like Wrong Way or Rock around the topic. But Sapin has many cartridges in their shotgun and also walks us on long lost hidden places with Lost Beach and Mama and their folk-ish melodies. We also find some surf music tendencies, but actually it's so boring to over repeat and try to find what genre they might belong to when Sapin delivers hybrid songs, dwelling with originality thanks to the timeless trio, bass, drums and guitar. More than that, they seem really far away from those labels one wants to stick to their forehead, they go by only one rule : "a DIY rock n' roll, and getting as much pleasure as we can out of it, and let’s see who digs it..."



With their first LP Wrong Way issued by Azbin Records and Beast Records, Sapin succeed in finding the perfect alchemy between those influences, with raging guitars reminding of the Black Lips or Growlers. It's no surprise that they've been invited to the Binic Folks Blues Festival this summer, followed by what we would expect to be a great tour for this not more than 2 years old band! It's not a first try though. Pierre, Duc and Zlat, started all together in Black Jack Davy and first draw their guns in the musical sphere, 8 years ago, but lacking time, the boys held on mute. Sapin takes advantage of it, and manages to create its own identity, for which you'll trade your boots for real cow boy boots, finally giving a meaning to the ridiculous cactus put on the table of your living room, because that at least, doesn't rot.

So go and chew some tobacco while flooding your guts with Desperados beer (out soon in the US we heard, stay tuned...), they love it. But most of all go shake some asses and hips to their gigs! All the dates are on their facebook page, and their EP's and LP's are for sale and available for listening and for free on their Bandcamp. They have plenty for you and your friends and they deserve it. And if you're not up to it yet, you might change your mind after reading this foggyview !

pic by Virginie Strauss

« We are Sapin from Monterfil (France) and we play rock and roll. You can call it garage, country, surf music, shit music, we don’t care. We just released or first LP, only hits. »


x What is your definition of rock and roll or music ?

Our goal is to create some songs we’d like to listen to. The first ambition is to play some stuff we find cool, it sounds stupid to say that but actually it’s not as obvious to do it well. With Sapin, we’re not coming up with anything new (oh yeah, really ?), we’re picking up some stuff here and there. Finally, each song is our own B side of one song we like.
The second ambition is that people would take pleasure by listening to our music, on their turntable, in their car or at our gigs.
If we can achieve that, it’s perfect for us !

x A picture ?



The other day and for the first time at one of our gig, a guy crowd surfed. We were so happy we didn’t sleep for three days because of that, so crazy ! So I can’t even imagine a gig with such a mess !


x Worst nightmare ?

To be invited at Hanouna’s tv show (a french early night show, ed. note), to put up with his shitty humour and his creepy commentators, I’m sure it would be a very traumatic experience.


x The place you enjoy the most ?

The dirty backstages of the bars we’re playing at. We congratulate each others, completely drunk and ask ourselves where all the groupies are and what Burger Records is waiting to release one of our records.


x 3 albums :

- Black lips - Good Bad not Evil
- King Tuff – King Tuff
- Johnny Cash – Live at Folsom Prison




x A quote :

« Qu’est-ce que tu penses de la Lune ?
- Merde.
- Ouais, dit l’Indien, le mec qui est con sur terre il reste con sur la Lune. Pas de raison que ça change.
- Il paraît, dis-je, qu’il n’y a pas de vie sur Mars.
- Et alors ? demande Tony.
- Et merde, file-nous deux bières. »

C. Bukowski (Contes de la folie ordinaire)


x Discography :

- EP « One two tree four » Azbin Records, April 2013



- K7 « Radio hits » Retard Records, December 2013



- LP « Wrong Way » Azbin and Beast Records, May 2014



- They’ll play in august at Binic Folk Blues Festival





Laura Bauer
Thanks to JL.

mardi 24 juin 2014

Sapin - Foggyview




English version here.


Sapin, c'est le groupe des contrées bretonnes qui t'envoie sur la route 66 avec un garage pimenté d'une énergie rock country des années 60 sur des morceaux comme Wrong Way ou Rock around the Topic. 
Mais Sapin a plusieurs cartouches à son fusil et nous promène sur ses plages perdues avec Lost Beach ou Mama aux allures plus folk. On retrouve aussi des tendances surf, mais en fait c’est très chiant de rabâcher toutes ces étiquettes alors que Sapin parvient à nous donner des morceaux hybrides, créant toute l’originalité et la fraicheur du trio basse, guitare, batterie. 
D’ailleurs, ils sont bien loin de toutes ces étiquettes, ne revendiquant qu’une seule chose : un rock DIY dont le seul but est « prendre du plaisir, en se marrant et on verra bien à qui ça plaît ! ».




Avec leur LP Wrong Way sorti chez Azbin Records et Beast Records, Sapin réussi néanmoins à créer l’alchimie parfaite entre ces multiples influences, avec des riffs rappelant les Black Lips ou les Growlers. Pas étonnant de les voir au Binic Folks Blues Festival, on s’attend à une belle tournée pour ce jeune groupe d’à peine 2 ans ! 

Il faut dire qu’ils n’en sont pas à leur premier essai. C’est avec Black Jack Davy que Pierre, Duc et Zlat ont commencé à dégainer leurs armes dans la sphère musicale il y a 8 ans, mais faute de temps et de proximité le quintet reste un peu en standby. Sapin profite de ce bel héritage pour se forger un univers à part entière qui te donne envie de troquer tes boots contre des santiags et qui donne tout son sens au cactus de chez GamVert que t’as posé vulgairement sur ta table basse, parce que ça au moins, ça pourrit pas.

Alors n’hésite pas à aller chiquer ton tabac et boire ta Despe avec eux, ils adorent ! Mais surtout, bouge-toi devant leurs concerts, toutes les dates sur leur page facebook et leurs EP, LP en écoute sur le bandcamp, tu peux même leur acheter des vinyles pour toi et tous tes amis, ils le méritent. En attendant, console-toi avec la foggyview !

pic by Virginie Strauss


« On est Sapin de Monterfil, on joue du rock'n'roll, tu peux appeler ça du garage, de la country, de la surf, de la grosse merde, on s'en fout. On vient de sortir notre premier album, c'est que des tubes. »


x Votre définition du rock and roll ou de la musique ?

Le but c'est de créer des chansons qu'on aimerait bien écouter. La première des ambitions c'est de jouer quelque chose que nous trouvons cool, ça paraît tout con mais c'est pas si évident. Dans Sapin, on invente rien (ah bon ? sans dec' !) , on pioche des trucs à droite et à gauche. Au final chaque chanson est notre face B d'une chanson qu'on aime bien.
La deuxième des ambitions, c'est que des gens prennent du plaisir à nous écouter, sur leurs platines, dans leurs bagnoles ou en concert. Si on y parvient c'est parfait !


x Une image ?



L'autre jour, pour la première fois un mec a fait un slam pendant qu'on jouait, on en a pas dormi pendant trois jours. Trop ouf ! Alors j'imagine même pas un concert dans une ambiance pareille.


x Pire cauchemar ?

Passer chez Hanouna, supporter son humour de merde et ses chroniqueurs moisis, ça doit être une sacrée expérience traumatisante.


x Un endroit préféré ?

Les loges pourries des rades dans lesquels on joue, on s'auto-congratule complètement bourrés en se demandant où ont bien pu passer les groupies et ce qu'attend Burger Records pour sortir un de nos albums.


x 3 albums :

- Black lips - Good Bad not Evil
- King Tuff – King Tuff
- Johnny Cash – Live at Folsom Prison




x Une citation :

« Qu’est-ce que tu penses de la Lune ?
- Merde.
- Ouais, dit l’Indien, le mec qui est con sur terre il reste con sur la Lune. Pas de raison que ça change.
- Il paraît, dis-je, qu’il n’y a pas de vie sur Mars.
- Et alors ? demande Tony.
- Et merde, file-nous deux bières. »

C. Bukowski (Contes de la folie ordinaire)


x Discographie :

- EP « One two tree four » Azbin Records, avril 2013



- K7 « Radio hits » Retard Records, decembre 2013



- LP « Wrong Way » Azbin et Beast Records, mai 2014




- En concert au Binic Folk Blues Festival début août.





Laura Bauer


mercredi 29 janvier 2014

On a essayé Essaie Pas - Interview





Tout a commencé dans un club sombre et inconnu à l’extrémité est du port marchand de Hambourg : le Kraniche Klub. L’atmosphère industrielle, l’italo-dance du dj qui remplit le petit espace brut et froid et deux silhouettes vêtues de noir au bar.
À ma gauche, Marie Davidson : une jolie bouille ronde, un regard troublant, des lèvres pulpeuses, genre Beta Evers avec un accent canadien. À ma droite, son partenaire sur scène mais pas que : Pierre Guérineau, fin, grand, avec une mèche à la Lucky Lucke, une nonchalance mêlée à une timidité à peine cachée derrière un visage de pseudo-ange qui renferme une âme punk telle qu’on aimait la revendiquer au début des années 1980. Lui aurait pu être le leader de Liaisons Dangereuses aux côtés de Chrislo Hass et Beate Bartel.
Ces deux montréalais – l’une d’origine, l’autre d’adoption (Pierre est breton) – sont ceux que je suis venu voir jouer en live. Essaie Pas achève sa tournée européenne par Hambourg et deux dates parisiennes, qui sont elles aussi passées à l’heure où je vous parle.

Si je suis là pour les voir en ce vendredi soir alors que j’avais commencé la soirée avec les mecs de Foggy dans un resto sur-bondé rythmé par une dance aussi indigeste que son burger, c’est parce que je suis Essaie Pas et le projet solo de Marie Davidson depuis des mois. On parle sur Facebook, comme des jeunes fous qui partagent leurs selfies : ça surfe entre musique, passion, coeur... Et si quelque chose est à retenir dans ce couple de musiciens, c’est que ces trois mots ne font qu’un chez Essaie Pas. C’est le lendemain de leur concert précis, aux balances parfaites (Pierre est ingénieur du son et a produit le dernier album de son pote Alex, un certain Dirty Beaches...), conçu telle une tapisserie au millimètre pour les murs vides du Kraniche Klub, que j’ai pu enfin me poser au Café de Paris et discuter avec eux avant leur départ pour Berlin.

Ce qui s’est dit cet après-midi dans ce café art-déco du centre de Hambourg ne sont pas des choses que l’on retranscrit mot pour mot, mais que l’on raconte. C’est pourquoi seule une petite partie de l’interview, ludique et sans prétention, est retranscrite au mot près un peu plus loin. Le reste commence ici.




Marie et Pierre – ce dernier, à l’époque, fraîchement débarqué de Bretagne sur les terres canadiennes – se rencontrent dans l’espace La Brique à Montréal fin 2006. 2 ans plus tard, ils commencent à jouer ensemble des „jams psychés de 15 minutes“ comme ils les décrivent. „On a fait une dizaine de dates à Montréal à l’époque“.
Pierre, guitariste et ingé son, décrit sa ville d’adoption comme „une ville agréable à vivre où les loyers sont encore abordables, ce qui permet aux artistes d’avoir du temps pour créer“. C’est là qu’est née Marie il y a 26 ans, dans une capitale qui semble être la pouponnière de nombreux talents undergrounds de ces dernières années. Violoniste, elle lâche tout pour la musique à 20 ans : pas étonnant avec des influences comme Nico du Velvet, Brian Eno et Chris and Cosey que l’on ait envie de se consacrer à la musique électronique. Marie Davidson, projet solo qui naît en 2012, ce sont d’abord des expérimentations sur Roland SH 2000 et des collaborations avec l’excellent Daniel Kristian (DKMD) ou encore Les Momies de Palerme. Puis, elle découvre le séquenceur. Ce séquenceur c’est le pinceau de la jeune artiste envoûtante : elle ne s’imagine pas sans lui, même sur une île déserte où il n’y a rien à bouffer.

Quand Essaie Pas devient officiel, le couple ne l’est pas encore. Ça ne les empêche pas de produire cette musique qui ne se décrit pas avec des mots mais avec des émotions : chaque morceau, chaque texte, vient d’une douleur intérieure, d’une réaction face aux aléas de la vie. Le meilleur exemple, c’est quand les deux me disent en choeur : „On a commencé à utiliser une drum-machine parce qu’on n’avait pas de batteur. En fait, c’est comme ça que l’on a switché du rock psyché à l’électronique.“ Avec eux, rien n’est préconçu, rien n’est spécialement réfléchi.

Essaie Pas, c’est une musique de l’instant : un genre de blues moderne, réinterpété par les influences Neue Welle/New Wave, électroniques et rock des deux protagonistes. A travers leur dernier EP „Tout Est Jeune“ (Téméraire Records) et leur album „Nuit de Noce“ (Teenage Menopause / Malditos Records), ils extériorisent chaque moment douloureux et inspirant de leur vie déjà bien remplie. C’est techniquement parfait, mais également au niveau musical, la sauce prend : quand ils sont en colère, ils sortent les séquenceurs, les arpèges analogiques et les drums agressives ; quand ils sont tristes, Marie nous fait profiter de sa voix langoureuse et veloutée et Pierre de sa guitare pour balancer un blues.
Ça vit même quand c’est lent et c’est sur scène que le groupe se révèle par ses attitudes, ses réactions et ses regards. Ce qui fera fermer le clapet de ceux qui ont trop critiqué un „Tout Est Jeune“ qui ne se réveille pas. Putain, ce n’est pourtant pas difficile à voir ni à écouter : quoi de plus rare que ce couple qui se fout des tendances musicales actuelles qui sont déjà tombées bien trop bas et qui compose suivant ses incidents de parcours ? Pierre, en expliquant qu’Essaie Pas vient de l’épitaphe de leur écrivain fétiche Charles Bukowski, ajoute : „C’est pas un groupe avec un concept intellectuel. On ne se dit jamais que demain on va jouer ça ou autre chose parce que c’est la mode. Quand ma musique est trop évidente ou ressemble à quelque chose d’autre, ça me met mal à l’aise.“ N’est-ce pas là une phrase on ne peut plus naturelle, mais qui semble avoir disparu de l’esprit d’un trop grand nombre de branleurs qui s’amusent sur des synthés.
Des Essaie Pas, c’est comme le Carcajou : il n’y en a plus beaucoup. Et chez Foggy, on se la joue WWF des groupes qui montent et qui réfléchissent, et on les chérit, on les encense et on les respecte.



Et maintenant, vous avez bien mérité un moment de détente avec l’interview suggérée par Thierry Ardisson : „L’interview Essaie Pas essaie!“.



x Essaie Pas essaie de se rappeler leur premier morceau ensemble.


Pierre : Ca devait être Carcajou. C’est une chanson qui évolue, mais c’est jamais deux fois la même.

Marie : C’était un long jam expérimental à la base. On a dû en faire au moins 8 versions depuis qu’on existe.

x Essaie Pas essaie de nous faire comprendre ce que signifie Carcajou.

Pierre : Le carcajou est un symbole du grand nord canadien. C’est un animal en voie de disparition, pas très beau, pas très sympathique, très agressif, ... C’est un des rares animaux qui tue ses victimes et leur pisse dessus après.





x Essaie Pas essaie de nous citer 5 influences majeures.

Marie : Charles Bukowski, Klaus Schulze, Nico, Brian Eno... Et beaucoup plus moderne, un artiste mexicain qui s’appelle Daniel Maloso sur le label Cómeme qui fait une sorte de techno/electro, funky, super sexy, très minimal.

Pierre : Ouais, c’est super. T’écoutes l’album, t’as envie de faire la fête, c’est vraiment bon ce qu’il fait.

x Et toi, Pierre ?

Pierre : Oh moi je suis nul à ça... Je pense que je me suis mis à la musique à cause de Jimmy Hendrix après je sais pas, y en a tellement d’autres. Marie est très comme ça, elle a sa couleur préférée, elle a ses trucs bien précis. Moi la couleur du ciel, le livre que j’ai lu y a 5 ans, ce que j’ai bouffé ce matin, tout ça va m’inspirer...



x Essaie Pas essaie de nous raconter ce qui les attend pour 2014.

Marie : Moi j’ai mon prochain album „Perte d’Identité“ qui sort en mars sur le label Weyrd Son Records, un label belge. Et puis Essaie Pas, on va continuer à produire des sons, c’est sûr.

Pierre : En fait 2014 va être une année particulière pour moi... J’ai perdu mon studio, j’ai plus de maison, j’ai plus de permis de travail, j’ai plus tellement d’attache... Ca va être une année où tout est possible. Alors ça peut foutre les jetons, mais c’est en même temps une grande liberté. Pour l’instant, j’ai surtout l’intention de refaire du travail de studio, de soigner encore plus mes productions et de collaborer avec plus de personnes. Je vais entre autres re-collaborer avec Alex Scarfone aka GRKZGL dans un style plutôt techno sombre, minimale et bruitiste. Y a un projet de long-métrage qui m’attend, avec Jean-Frédéric Noel, qui a déjà réalisé des vidéos pour Marie Davidson : J’y jouerai le personnage principal et participerai à la composition de la musique originale. Je pense que ça va être une année beaucoup plus mature dans ma musique. Et cette tournée a participé à cette envie : rencontrer autant de gens, partager notre musique dans plein de lieux différents, c’était vraiment stimulant pour nous. En tant que musiciens ça nous a vraiment changé. Et j’ai vraiment hâte de recréer parce que c’est le problème de la tournée...

Marie : Oui, la création nous a vraiment manqué...

Pierre : .. au bout d’un moment t’es juste fatigué de répéter les mêmes morceaux.


x Essaie Pas essaie de nous donner les meilleurs souvenirs de leur tournée.

Pierre : Le 1er de l’An à Berlin c’était vraiment super. On nous a invité dans un club pour mixer. On est partis avec deux amis parisiens qu’on avait pas vu depuis longtemps et ça a été une nuit de fête et danse assez incroyable. Et puis encore à Berlin, notre concert au Kit Kat Club, c’était fou! Je n’ai jamais vu un endroit pareil. Genre à certains passages épiques de guitare, un dragon géant crachait des flammes au-dessus de moi!

Marie : Mon souvenir le plus marquant, ça n’a rien à voir. C’était aussi à Berlin et la maison dans laquelle on était logés était seulement chauffée au bois. J’avais jamais vu ça. C’était très particulier pour moi de me lever le matin et d’aller chercher du bois. (rires)

Pierre : Et puis l’Italie, Naples et Rome ... à Rome c’est comme se balader dans un musée.

Marie : A Capitoline Hill, les ruines m’ont rappelé le live à Pompéi de Pink Floyd.

Pierre : Et puis Naples, c’est juste un chaos dégénéré. C’est un souvenir énorme.



x Discographie:

- Essaie Pas, Téméraire Records, 2011



- Tout Est Jeune, Téméraire Records, 2012


- Nuit De Noce, Teenage Menopause Records / Malditos Records, 2013



Merci à Essaie Pas pour avoir accordé autant de temps au Foggy Girls Club. On sait pas vous, mais nous on va continuer de les suivre et d’en parler.


Francis (The Morning Slap).